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Doudoula, qui suis-je ?

Je suis Kerri-Anne, une femme, une mère de deux enfants, une compagne.

Mauricienne et française, jai une double culture qui me permet de réfléchir à ce qui existe en France et à tout ce que j’ai connu à l’île Maurice.
Cela donne lieu à des moments assez cocasses.
J’aime écrire, parfois en anglais, souvent en français.

Je termine souvent mes messages par “Take care” (“Prends soin de toi” en anglais) et je le pense vraiment.

Enceinte en 2016 et en 2020, j’ai longuement réfléchi à la parentalité et à donner naissance.
J’ai réfléchi à ce que cela voulait dire d’être parent, d’être mère, père, en couple parental et amoureux.

Et toujours, toujours, je réfléchis aux mots qui nous entourent pendant cette période de vulnérabilité et empreinte de force qu’est la grossesse.

Aux mots que j’ai prononcés (peut-être pas habilement), aux mots que j’ai entendus, aux mots qu’on aurait aimé entendre, aux mots qu’on aimerait oublier.

Pendant mes deux grossesses, j’ai rencontré des doulas même si elles n’employaient pas ce mot. Ces femmes, qui souvent avaient un autre métier, avaient une vocation : accompagner la femme pendant tout son parcours de vie.

Je rembobine -> 2016 et 2020 : je me rends compte qu’à ces deux étapes de ma vie qu’il manque un accompagnement. Que le médical est certes important mais il manque un soutien. Tu as des ami.e.s enceintes en même temps que toi ou des ami.e.s qui ont des enfants en bas âge.

Tu as des ami.e.s qui te donnent des conseils en veux-tu en voilà. Ô joie.

Mais as-tu quelqu’un qui peut t’écouter, sans te juger, sans te conseiller mais te donner des informations claires et précises, je ne sais pas. Tout le monde n’a pas ça. Tout le monde n’arrive pas à avoir ça.

Être doula, devenir doula, une vocation

Avant de devenir accompagnante auprès des parents, des mères, des pères, des conjoint.e.s, j’ai eu une autre vie professionnelle. Que je continue d’exercer à mi-temps.

Et pourtant, je sentais depuis des années un manque assez cruel, un besoin de me diriger vers les autres.

En 2023, je saute le pas. Des formations, des rencontres.

En 2024, je lance mes premiers cercles de futures mamans à Mordelles et à Rennes.

Vous l’avez déjà ressenti vous ? Ce sentiment d’avoir besoin d’un village ? C’est un proverbe africain que nous entendons beaucoup, que nous utilisons beaucoup. C’est un sentiment que nous sommes nombreux.euses à avoir ressenti.

J’ai écrit ce poème qu’en j’ai pensé à ce qu’être doula signifiait :
Or, le village ne vient pas forcément à nous. Nous cherchons, nous cherchons encore. La famille et les ami.e.s sont parfois présent.e.s. Et parfois, non. On cherche, on se cherche. On essaie de trouver. On file sur les réseaux sociaux.

On crie.
On pleure.
On a besoin de soutien.
On a besoin de soutien.
Être doula, c’est être la mère des mères
T’accompagner dans le souffle
Que tu insufles

T’accompagner dans ce que tu manifestes
Ce que tu es
Être la doula,
Quand tu en as besoin
Doula en devenir
Continuellemement
Doula ne cherchant pas
D’appartenance à quiconque
Doula en devenir
Une doula

Je t’invite à consulter mes accompagnements actuels.
Take care.

contact

Kerri-Anne Pierre
Accompagnante parentale et périnatale

doudoula.kerrianne@gmail.com

07.56.84.48.01

@doudoula.kerrianne